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28/04/2021

_The Rise and Fall of American Science Fiction, from the 1920s to the 1960s_

The Rise and Fall of American Science Fiction, from the 1920s to the 1960s : Gary WESTFAHL : 2019 : McFarland : ISBN-13 978-1-4766-7494-0 (la fiche ISFDB du titre) : x+301 pages (y compris bibliographie et index) : coûte 45.00 USD pour un tp non illustré, disponible chez l'éditeur, existe aussi en ebook (-3851-5).

anglais,2 étoiles

Paru chez un éditeur au vaste catalogue d'ouvrages de référence sur le genre et sous la plume de Gary Westfahl, un iconoclaste auto-proclamé de la réflexion sur celui-ci, cet ouvrage mérite sans doute réflexion avant d'être acheté. En effet, à première vue et en se fiant à la présentation et aux diverses sources en ligne, il n'est pas évident de deviner qu'il s'agit non pas d'un ouvrage monolithique mais d'un recueil d'essais (il en comprend quatorze de taille très variable, de 8 à 20 pages). De plus, on découvre assez vite en farfouillant dans sa bibliothèque de référence qu'une bonne moitié (8 sur 14) des textes ne sont même pas des inédits (ils viennent essentiellement de plusieurs encyclopédie parues dans les années 2000) voire qu'ils ne sont pas tout jeunes (1994 pour le plus ancien).

anglais,2 étoiles

On est donc face à quatorze essais ventilés de façon assez arbitraire dans les cinq décennies évoquées dans titre de l'ouvrage. Les différents textes abordent parfois des points précis (les cinq premières anthologies de SF, un "comparatif" Van Vogt/Heinlein, le numéro d'Amazing Stories d'Aout 1928) de l'histoire du genre ou, à l'inverse, couvrent l'ensemble de la période considérée voire même plus (l'illustration SF, la Hard Science, l'économie du genre). On notera la présence de copieuses notes, d'une roborative bibliographie secondaire et d'un index.

anglais,2 étoiles

Une fois la déception du manque d'originalité et d'une structure peu lisible passée, l'ensemble est de facture "westfahlienne" classique, c'est à dire alliant une grande connaissance du genre et de ses multiples recoins à une prise de position souvent opposée à un certain courant qui tente de présenter la SF sous un jour (trop) flatteur. Il prône la centralité pour le genre de personnages comme Gernsback et de modes spécifiques comme le space-opéra. Comme je l'ai souvent écrit, je suis généralement en accord avec l'auteur et je n'ai pas trouvé matière à changer d'avis à la (re)lecture de ces essais. On appréciera d'ailleurs le fait que, pour une fois, l'amateur de SF de longue date Gary Westfahl perce parfois sous l'universitaire, ce qui apporte une certaine fraîcheur à l'ensemble.

anglais,2 étoiles

Au final, l'ensemble forme une solide collection d'essais bien dans le style et avec l'argumentaire de Westfahl qui pourra sans doute en énerver certains (c'est sans doute là un des buts de l'auteur) mais qui a clairement le potentiel d'initier une discussion avec l'histoire "canonique" du genre telle qu'elle est en train de se fossiliser. Ces interrogations sont toujours salutaires et, même si l'ensemble manque évidemment d'unité et fait parfois penser à un de ces fix-ups dont la SF est friande, l'ouvrage mérite d'être lu ou (hélas pour ceux qui ont déjà quelques ouvrages de référence sur leurs étagères) relu. A lire ne serait-ce que pour ne pas être d'accord avec l'auteur.

anglais,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles

29/03/2021

_Foundations of Science Fiction_

Foundations of Science Fiction : A Study in Imagination and Evolution : John J. PIERCE : 1987 : Greenwood Press (série "Contributions to the Study of Science Fiction and Fantasy" #25) : ISBN-10 0-313-25455-9 (la fiche ISFDB du titre) : xv+290 pages (y compris bibliographie et index) : coûtait plusieurs dizaines d'USD pour un hc non illustré sans jaquette, rarement disponible sauf désherbage de bibliothèques universitaires.

anglais,2 étoiles

Pour faire simple, cet ouvrage est en fait le premier tome d'une massive histoire de la SF par John J. Pierce (qui a été rédacteur en chef de Galaxy pendant trois ans) que les hasards de la constitution de ma bibliothèque de référence m'ont fait lire en dernier. Les autres titres de la "série" sont Great Themes of Science Fiction, When World Views Collide et Odd Genre, tous parus chez Greenwood sur une période assez longue.

anglais,2 étoiles

S'agissant de la première partie de l'ensemble, Pierce choisit d'une façon logique de nous raconter la genèse et l'évolution du genre en quatre parties et une douzaine de chapitres en déroulant la chronologie habituelle de ce genre d'exercice (de Platon à C. J. Cherryh en passant par Verne, Wells, Asimov) et passe aussi en revue la plupart des SF "nationales" importantes. On notera que le texte lui-même ne fait que 220 pages, le reste du livre étant occupé par les notes, une copieuse bibliographie (30 pages) et un index.

anglais,2 étoiles

Je vais essayer d'éviter de me redire et je vais donc me borner à constater que Pierce a une vision du genre et de son histoire qui ne sont parfois pas canoniques mais que j'ai tendance à partager. En plus, on sent chez lui une grande érudition es-SF (ou alors une bonne bibliothèque de référence) qui fait toujours son effet. Enfin, il a le chic pour glisser dans ses exemples un certain nombre de pépites (ou de trucs à peu près inconnus, de Norman L. Knight à Andrew Offutt en passant par H. Beam Piper) qu'il incite ainsi à (re)découvrir. Un ensemble (les 4 volumes) à lire ne serait-ce que pour argumenter avec les positions de l'auteur et qui aurait sans doute mérité d'être publié en un seul (gros) volume et, en ce qui me concerne, lu dans l'ordre.

anglais,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles

04/02/2021

_Cyberpunk_

Cyberpunk : Histoire(s) d'un futur imminent : Stéphanie CHAPTAL & Jean ZEID & Sylvain Nawrocki : 2020 : Ynnis Editions : ISBN-13 978-2-37697-189-4 : 208 pages (y compris bibliographie "sélective" et index) : coûte 29.90 Euros pour un grand tp au format carré largement illustré en couleurs, disponible chez l'éditeur.

français,cyberpunk,2 étoiles

Ah, le Cyperpunk ! Comme le Steampunk, ce sous-genre éphémère a toujours eu la grosse cote auprès des amateurs francophones au point même que l'on a pu parfois penser que, pour certains, la SF n'a été à un moment donné constituée que de textes d'inspiration CP. Sans doute est-ce là l'expression de l'inconfort fondamental de la culture française vis-à-vis de ce pur produit US qu'est la Science Fiction.

français,cyberpunk,2 étoiles

C'est donc à une promenade dans cette sous-section de la SF que nous convient les trois auteurs (inconnus) de cet ouvrage qui joue clairement dans la catégorie des "beaux livres". Pour toucher un large public, la structure de l'ouvrage est parfaitement claire avec une division en sept parties de taille variable (la partie littérature étant la plus fournie, la partie musique la moins riche) : les origines du Cyberpunk (qui sont essentiellement littéraires), le CP à l'écrit (y compris en BD/mangas/Comics), le CP à la télévision, le CP au cinéma, le CP dans le jeu (surtout vidéo), le CP dans la musique et enfin une conclusion sur le futur du CP. Le tout est très richement illustré (mais pauvrement légendé) et propose un nombre significatif d'interviews de divers acteurs. Un index (trop léger pour être exploitable) et une bibliographie "sélective" (c'est à dire réduite à une petite dizaine de références) complètent l'ensemble.

français,cyberpunk,2 étoiles

Le résultat est sans doute conforme au cahier des charges que l'on peut supposer avoir été celui des auteurs : présenter le Cyberpunk dans ses multiples expressions et montrer visuellement sa présence indiscutable dans la culture geek actuelle. C'est parfaitement flashy, d'une mise en page sans doute branchée (la lisibilité est un autre problème), très largement illustré (mais comme d'habitude dans l'édition française sans aucun détail) et assez facile à lire. J'avoue que j'ai quand même eu un gros instant de doute dès les premières pages quand j'ai lu que Van Vogt écrivait de la Hard Science et que Flow My tears de PKD était la suite de Blade Runner. Heureusement, l'ensemble s'est ensuite révélé d'une facture beaucoup plus sérieuse avec des recherches un peu plus approfondies même si quelques membres du "club" CP ont été un peu laissés de côté (on pensera à Pat Cadigan ou à Wilhelmina Baird).

français,cyberpunk,2 étoiles

Conceptuellement, il y a deux problèmes avec les positions de cet ouvrage. Tout d'abord, et comme de nombreux interviewés le soulignent, le Cyberpunk est une branche de la SF qui est morte depuis longtemps en tant que mouvement autonome et structuré. Il est donc assez trompeur de vouloir en dresser une chronologie qui s'étend jusqu'en 2020. Comme d'autres mouvements/clubs/courants/sous-genres avant et après lui (de la New Wave à la climato-fiction en passant par le Steampunk ou les mouvements féministes), les spécificités de ce mouvement (ses thématiques, son "ton", ses techniques narratives voire même ses stéréotypes) ont fini par être intégrées dans le discours "général" de la SF et ne sont plus au mieux qu'un des "modes" du genre (et au pire une étiquette commerciale). Du coup, et face à un mouvement défunt, la tentation est parfois de coller systématiquement l'étiquette CP sur tout ce qui passe et qui comporte un ordinateur (ou des bas-fonds). C'est ce choix de "ratisser large" qui a été visiblement fait par les auteurs. Pour eux, un texte CP doit : 1) être situé dans le futur, 2) contenir des ordinateurs et/ou des robots et 3) explorer la thématique d'un monde inégalitaire (souvent suivant l'axe Riches vs. Pauvres). Ces critères particulièrement généraux expliquent comment une large partie de la SF se trouve rattachée au CP par les auteurs. C'est aussi la raison pour laquelle on peut trouver dans cet ouvrage des essais aussi incongrus que ceux sur John Scalzi, Red Dwarf ou Une créature de rêve qui sont respectivement présentés comme un auteur CP, une série télévisée "d'inspiration" CP et un film CP. Au final un ensemble plutôt intéressant et pas mal exécuté (même si un peu fouillis) mais qui donne parfois l'impression dans son désir d'annexer la majorité du genre que la grenouille Cyberpunk a voulu se faire aussi grosse que le bœuf Science Fiction.

français,cyberpunk,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles

15/01/2021

_La science fiction_

La science fiction : Xavier DOLLO & Djibril MORISSETTE-PHAN : 11-2020 : Critic / Les Humanoïdes Associés (série "Histoire de... En bande dessinée") : ISBN-13 978-2-7316-7600-6 (inconnu de l'ISFDB, la fiche Noosfère du titre) : 216 pages (pas d'index ni de bibliographie) : semble coûter 22 Euros pour un hc sans jaquette (au format d'un petit A4) bien évidemment illustré en couleurs, disponible partout.

La science fiction (Dollo).jpg

Cet ouvrage est un projet d'une grande originalité qui, à ma connaissance, n'a jamais été tenté sur une telle longueur (on se souviendra principalement de quelques planches de Gotlib). Il s'agit donc d'une histoire de la science-fiction (même si l'on y croise des acteurs ayant oeuvré dans d'autres genres) racontée par le Français Xavier Dollo (Thomas Geha) sous la forme d'une bande dessinée illustrée par le Canadien Morissette-Phan. On notera que le livre se consacre essentiellement à SF écrite (le cinéma, la BD font l'objet de seulement quelques annexes) et ce dans le monde entier.

La littérature française d'imagination scientifique.jpg

Le livre est organisé d'une façon peu évidente (sans doute à cause du principe même de la bande dessinée) en douze "chapitres" de taille très variable (le plus long étant celui consacré à l'âge d'or de la SF américaine) au milieu desquels sont insérés des sortes d'annexes ou de notes (du type "Cinq incontournables du space opera" ou "Portrait de Frank Herbert" ou "Six romans pour découvrir (ou redécouvrir !) le merveilleux scientifique" qui bizarrement liste cinq ouvrages de référence -dont l'exécrable Bridenne- et un seul omnibus) qui partagent parfois l'espace des pages avec le récit principal. Celui-ci suit tout d'abord une progression chronologique puis bascule d'une façon classique sur une division plutôt géographique afin de suivre l'évolution des diverses SF "nationales" (américaine, britannique, française et "reste du monde"). L'ouvrage propose une préface de Bordage, mais pas de bibliographie (à part quelques lignes en page 4) ni d'index.

Astounding (Dey 2018).jpg

J'ai beaucoup de mal à affiner ma réaction face à ce livre qui pourtant est "Recommandé par ActuSF" (c'est ce que dit le sticker sur la couverture) comme si c'était un gage de qualité (sic). A l'évidence, il faut saluer l'audace du concept et la qualité de la réalisation sachant que je ne suis pas en capacité de me prononcer sur le style graphique (même si j'avoue avoir eu du mal à reconnaître certains auteurs et tiqué sur la guillotine anachronique de la page 8) qui m'a paru parfaitement servir le texte de Dollo. En ce qui concerne celui-ci, qui est pour moi le coeur du livre, je n'ai en fait pas grand chose à dire. Il n'y a pas d'erreurs manifestes (même si j'ai bloqué sur les multiples Wolheim), tous les grands auteurs sont cités, l'histoire racontée colle à celle d'une certaine école d'une façon hyper classique (ici, comme chez Aldiss, la SF est enfantée par Mary Shelley), on a bien le chapitre obligatoire sur la SF féminine (ici exclusivement sous l'angle US) dans lequel est enchâssé le couplet -obligatoire aussi- sur les minorités qui nous épargne les leçons de morale de Jeannette Ng au profit de celles de Rebecca Kuang, les conseils et pistes de lectures sont présents (même si un esprit soupçonneux pourrait trouver le nombre de titres publiés par Rivière Blanche qui sont mentionnés extraordinairement élevé) et le tout témoigne d'une recherche certaine.

Building new worlds 1946-1959.jpg

En y réfléchissant, il y a deux aspects de l'ouvrage qui m'ont gêné. Le premier est le fait que, au bout des 216 pages du livre, je n'ai strictement rien appris de nouveau. J'ai souvent eu l'impression de lire une sorte d'article Wikipédia sur la SF avec à peu près le même dosage d'anecdotes (ou de trivia) et de généralités empruntées à des sources fiables. Tout cela donne l'impression d'être simplement du réchauffé superficiel et, pour qui veut s'en donner la peine, serait d'une façon profitable remplacé par des choses autrement roboratives. Si vous voulez connaître l'histoire de l'âge d'or d'Astounding, lisez Nevala-Lee (comme l'a visiblement fait Dollo), si vous voulez connaître l'aventure de New Worlds, lisez Boston & Broderick, Ashley ou directement Moorcock lui-même; si le merveilleux scientifique vous passionne, il existe pas mal de titres récents sur le sujet. Ce côté Wikipedia est d'ailleurs aussi frappant dans la quasi-transparence de l'auteur dont le lecteur est bien en peine de deviner quelles sont les positions personnelles. Mon second souci est lié à la tendance uchroniste (pour ne pas dire révisionniste) que manifeste cet ouvrage au sujet de la SF française de l'entre deux guerres. Comme le font d'autres titres récents, Dollo se complait dans le récit d'une sorte d'uchronie située dans un monde où la SF a émergé en France en même temps (mais en mieux) qu'elle l'a fait aux USA. Avec toujours la même poignée d'auteurs (Renard, Rosny, Spitz...), le même magazine (Sciences et Voyages) et la même collection aux trois volumes dont un américain (Les Hypermondes de Messac), il nous refait le coup du presque avènement de la SF en France. Désolé, mais la SF est non seulement née aux USA en 1926 mais elle est restée au moins jusqu'au années 50 un pur produit américain. Dommage pour notre égo littéraire mais les scénarios imaginaires possibles que l'on peut bâtir et développer à longueur de pages n'effaceront pas cette réalité : la SF n'existait pas en France en tant que genre autonome et structuré avant 1955.

Michael Moorcock Death is no obstacle.jpg

Au final, on est là face à un ouvrage bien fait, relativement classique et mesuré dans son approche historique et qui propose une forme narrative particulièrement originale et réussie. C'est juste que je me suis profondément ennuyé à sa lecture tellement tout m'y était connu et prévisible. Toujours les mêmes jalons (Verne & Wells, PKD, la New Wave), les mêmes exemples rabâchés (Weinbaum le Stendhal de la SF fauché au seuil d'une carrière glorieuse, RAH forçant le marché des slicks) et les mêmes anecdotes lues des milliers de fois : Hugo Gernsback et sa pingrerie, la librairie La Balance, Campbell Hubbard Van Vogt et la scientologie, clichés faciles dont certains nécessiteraient des pages et des pages d'analyse. Après m'être fadé en plus de quarante ans un bon gros millier de livres sur la SF, c'est juste un ouvrage qui n'est pas pour moi, j'ai plus intéressant et plus "creusé" à lire.

français,2 étoiles

Note GHOR : 2 étoiles (pour le concept)

23/12/2020

_Speaking of the Fantastic III_

Speaking of the Fantastic III : Darrell SCHWEITZER : 2012 (pour l'édition originale) : Borgo Press (série "I.O. Evans Studies in the Philosophy and Criticism of Literature" #57) : ISBN-13 978-0-4344-3594-1 (la fiche ISFDB du titre) : 286 pages (y compris index) : semble coûter initialement 15.99 USD pour un tp non illustré sans jaquette, disponible en neuf en ligne (à 14.99 USD ).

Speaking of the fantastic 3.jpg

Même si les mentions portées sur le livre indiquent une date de publication en 2012, mon exemplaire est visiblement une impression récente en POD (via Amazon Italie !). Faisant partie de l'immense galaxie de titres édités par Wildside (voir sur leur site), titres issus d'un certain nombre d'éditeurs plus ou moins absorbés comme justement Borgo Press, cet ouvrage est un recueil d'interviews menées par Schweitzer dans les années 2005-2010 et initialement publiées dans diverses revues du genre (principalement OSCIMS & TNYRoSF).

Five against Arlane (Ace Double H-22).jpg

L'ensemble est composé de 16 interviews (pour 17 auteurs à cause du duo formé par Brian Herbert & Kevin J. Anderson ) de dix à trente pages de long, réalisées soit en face à face, par courrier (ou mail) ou durant des conventions. Le panel des interviewés est assez varié, allant de célébrités comme GRR Martin ou Joe Haldeman à des auteurs nettement moins connus (en tout cas ici) comme Tom Purdom ou Gregory Frost en passant par le "milieu du tableau" avec des gens comme Charles Stross ou Harry Turtledove. On notera, chose rare, la présence d'un index fort utile dans ce type d'ouvrage mais habituellement négligé.

Synthajoy (Ace 1968).jpg

Comme souvent avec ce type d'ouvrage, l'intérêt est fonction de la qualité de l'intervieweur (bonne), de celle de l'interviewé (variable, certains étant plus ou moins pertinents) et surtout de ce que recherche le lecteur et des écrivain(e)s sur lesquels il souhaite avoir un peu plus d'information. On ne trouvera pas dans ce livre de grandes révélations mais parfois apportera-t-il un éclairage sur certaines carrières et leur déroulement (on pensera à Purdom), certaines motivations pour le genre (ou pas, voir Compton) et sur les traits de caractère de certains auteurs (Sawyer, par exemple, en ressort comme quelqu'un de passablement prétentieux à la Asimov ou Resnick). Au final une autre façon de découvrir ses auteurs favoris.

Fossil hunter (Ace 1993).jpg


Note GHOR : 2 étoiles